lundi 10 novembre 2014

Course de cyclocross CX de Sherbrooke



Ce qui est génial dans une course de cyclocross, c'est la possibilité d'être près des compétiteurs et de se déplacer d'un point à l'autre pour suivre la course ou se positionner pour avoir un angle intéressant. Comme les cyclistes font plusieurs fois un parcours en boucle, il est aussi possible de s'installer à un endroit donné pendant quelque temps et capter les vagues de cyclistes quand elles passent.


 


Le Grand Prix CX de Sherbrooke, qui se tient traditionnellement au parc Victoria, a de plus l'avantage de proposer un super décor. Ajoutez à cela un peu de boue, des grimaces dues à l'effort et des maillots de couleurs, et vous avez tous les ingrédients pour une séance de photos réussie!

















Question équipement, un boîtier plein cadre, pour sa gamme dynamique étendue, avec une grande sensibilité pour les basses lumières et une bonne vitesse de rafale est de mise. Le Nikon D4 remplis parfaitement ces critères. 


Côté lentille, un 70-200 f2.8 est tout à la fois assez léger pour être tenu à la main (et se déplacer facilement) et assez puissant, compte-tenu que les cyclistes sont généralement près. Un flash déporté (merci, Sylvie) est souvent le bienvenu et permet de déboucher les ombres ou même de séparer le sujet de l'arrière-plan. 





Côté stratégie, j'aime bien pouvoir me déplacer afin de couvrir plusieurs moments forts de l'événement. Par exemple, le cyclocross a cette particularité que les cyclistes débarquent souvent de leur monture pour sauter des obstacles, effectuent des virages très serrés et des montées et descentes abruptes. 






mardi 15 avril 2014

Peindre avec la lumière: version sautée!

Nikon D800, ISO 100, 8 sec, lentille Nikon 28-300 mm f/3,5-5,6 réglée à 36 mm, f/25, fonction de réduction du bruit activée,
blocage du miroir, filtre polarisant, trépied Really Right Stuff TQC-14 avec tête RRS BH-30

Ce projet a débuté alors qu'on m'a demandé si je pouvais concevoir une prise de vue où l'on "écrirait" avec de la lumière, et ce, en direct, devant plus d'une centaine d'étudiants participants à la semaine des sciences de l'école. Après quelques tests concluants en coulisse, j'ai opté pour l'utilisation d'une lampe de poche et une exposition de plus de 8 secondes, question d'avoir le temps d'effectuer le mouvement plus d'une fois et ainsi bien marquer la lettre à "écrire".

Mais à force d'y penser, j'ai eu l'idée d'intégrer un élément plus showbizz à la prise de vue. Pourquoi ne pas demander aux filles d'une troupe de danse de venir faire quelques steppettes pour ensuite écrire, toutes en même temps, le nom de leur troupe? Et puis l'idée a évolué, jusqu'à en faire une photo de groupe, un montage... Quand une idée en amène une autre!

La première photo a été réalisée sur la scène de la place publique de l'école alors que les dix filles faisaient virevolter leur lampe de poche vers moi, lors d'une pratique, sans public. Malgré le fait que le plancher soit noir et que des rideaux noirs couvrent le mur du fond, l'exposition très longue et l'impossibilité de fermer toutes les lumières ont fait que les filles, le plancher et le mur du fond étaient visibles dans la prise de vue. Il m'a donc fallu noircir le tout en post. J'en ai profité pour changer la balance des blancs et rendre ainsi la couleur plus chaude et dramatique.

 






Nikon D800, ISO 100, 1/250 sec, lentille Nikon 28-300 mm f/3,5-5,6 réglée à 68 mm, f/9, trépied Really Right Stuff TQC-14 avec tête RRS BH-30

Et ce fût au tour des portraits individuels. Je leur ai demandé d'exécuter un saut ou de prendre une position dynamique. J'ai utilisé un parapluie parabolique argent de 60" avec un diffuseur qui servait de lumière principale. Positionné à 7-8 pieds du sujet, j'avais ainsi suffisamment de pénétration de la lumière pour éclairer de même façon toutes les parties du corps, qu'elles soient plus près ou plus loin du flash. Le flash Einstein, de Paul C Buff, était réglé sur le mode Action, et positionné un peu plus haut que chacune, mais surtout, de façon à faire un angle d'environ 70° avec moi et le sujet. Ainsi, la lumière était dramatique et j'évitais de trop éclairer le mur du fond, qui était trop près à mon goût. J'ai ajouté deux flash portatifs Nikon SB900 et 910 à 45°, par l'arrière, question de donner une découpe au portrait (rim light) et me donner un peu de latitude, dans le cas d'une pose où un membre serait trop dans l'ombre du flash principal. Les SB-900 étaient en mode de déclenchement optique manuel (slave optique...), zoomés à 85 mm et à la puissance de 1/4, pour avoir un temps de recyclage honnête. Après quelques tests, j'ai opté pour une exposition de 1/250 s , ce qui était ma vitesse synchro maximum, et ainsi éliminer le plus possible la lumière ambiante et une ouverture de f/9. Cette ouverture était un compromis entre avoir suffisamment de profondeur de champ pour que tout le corps des filles soit net, permettre un recyclage du flash suffisamment rapide et limiter le plus possible l'éclairage du fond. Pour les deux premiers points, c'était finalement correct....mais pour ce qui est de limiter les débordements de lumière sur le décor...disons simplement qu'il m'a fallu quelques heures de Photoshop pour corriger le tir ;(

Et puis... et bien, pourquoi ne pas monter le tout sur une même photo et positionner chaque membre de façon dynamique? Voilà donc un portrait de groupe et une exposition de longue durée combinés...ou peindre avec de la lumière et faire un portrait sauté. Bon, ben, vous voyez le portrait.




Enfin, l'heure du spectacle est venue. Les filles se sont présentées sur scène en effectuant quelques pas de danse, se sont regroupées à l'avant afin d'allumer un feu de Bengal (on avait testé le tout auparavant, bien entendu, et l'exposition était alors plutôt de 15 s), ont repris leur position et dessiné simultanément les lettres formant le nom de leur groupe. Ma caméra, reliée à un ordinateur portable en mode de capture, m'a alors permis de projeter le tout sur l'écran géant, quelques secondes après la prise de vue, afin que les personnes présentes dans la salle puissent voir le résultat. Mission accomplie.









mercredi 26 février 2014

Canot à glace: le défi Bota Bota de Montréal



Les courses de canot à glace existent au Québec depuis que la première compétition du genre s'est tenue entre le bassin Louise, près de Québec, et Lévis, sur la rive sud, en 1894. La course Bota Bota de Montréal est la quatrième du calendrier annuel et l'avant dernière. Le départ s'effectue du bassin de l'Horloge, dans le Vieux-Port, et amène les participants à contourner le quai pour se rendre jusqu'au bassin Alexandra puis à la pointe du parc de la Cité-du-Havre, au parc Jean-Drapeau pour enfin retraverser le fleuve St-Laurent et retourner au quai de l'Horloge. Mis à part le fait que les spectateurs ont plusieurs endroits pour se positionner et suivre la course de près, ce qui est génial , une particularité de cette édition montréalaise est la fameuse de reprise de courant à la pointe du parc de la Cité-du-Havre. Un endroit où l'action manque rarement...





Je n'avais pas pris de chance et j'avais amené la grosse quincaillerie: une 300 mm f/2.8 avec un doubleur de focale, pour les prises au loin. Toutefois, je ne m'en suis même pas servi... Un 200 mm f/2.8 avec un multiplicateur de 1,7, à l'occasion, a été plus que suffisant cette année! Ma position, à l'extrémité du parc de la Cité-du-Havre, m'a permis de saisir l'action qui se déroulait littéralement sous mes pieds. J'ai tout de même utilisé un monopied Manfrotto avec un gimbal Jobu Design, question de facilité la tenue de l'appareil pendant plusieurs heures...au froid et avec des gants. La plupart des photos ont été prises en mode priorité à l'ouverture, entre 2,8 et 14, puisque la lumière changeait énormément selon que le canot se trouvait à l'ombre ou au soleil. Un ISO entre 100 et 400 m'a permis de garder une vitesse située entre 1/400 et 1/1000, question de figer les participants mais aussi les éclaboussures. Une focale entre 100 et 330 mm a été suffisante pour toutes les prises de vues.


Il faut avouer que ma position m'a amené à me concentrer sur les manoeuvres de reprises de courant. La diversité des prises de vues en a donc pris pour son rhume. Mais j'y étais pour mon propre plaisir...alors, pas de pression!



L'équipe du groupe Voyages Québec / NRJ, dans la catégorie élite féminine, a terminé le parcours en 1 hre 19 min alors que l'équipe Chateau Frontenac/ The North Face/ Le Soleil, dans la catégorie élite masculine, qui effectuait un parcours plus long, a quant à elle terminée en 1 hre 28. Pour ce qui est de la catégorie sport, c'est l'équipe Croisières Lachance/Croisières AML qui a terminé en premier avec un chrono de 1 hre 12 min.



samedi 11 janvier 2014

Ponts couverts de la Montérégie



Ça doit être la météo... Toute cette pluie, en plein hiver, c'est un peu démoralisant. Alors voilà, ça me donne plus de temps pour finaliser mes autres projets à l'ordi. Je viens d'ailleurs de terminer un dossier sur les ponts couverts de la Montérégie. En voici quelques photos.


L'histoire des ponts couverts au Québec a commencé au début des années 1800. Jusqu'à la fin des années 50, il s'en est construit plus de 1500. Il en reste moins de 100 aujourd'hui. Architecture intéressante, couleur rouge sang...une touche de nostalgie, y a rien de tel pour motiver un photographe! Ce n'est toutefois qu'au cours d'une seule journée que j'ai du me déplacer d'un pont couvert à l'autre. Pas idéal pour choisir le meilleur angle par rapport au soleil, mais c'est malheureusement les contraintes qu'imposent la réalité d'un pigiste qui doit maximiser son temps pour chaque projet.









Parmi les difficultés propres à ce genre de photographie, il y a celle de garder les verticales...verticales. Le recul n'est pas toujours suffisant et l'emploi d'une lentille grand angle a la mauvaise habitude de tout déformer. Un jour je m'équiperai d'une lentille à décentrement (il me faudrait plus de contrats d'architecture pour justifier cet achat, toutefois!), mais en attendant, j'ai recours aux fonctionnalités de corrections de la perspective de Lightroom et Photoshop. Avec un capteur de 36 millions de pixel, il me suffit de cadrer un peu large et j'ai suffisamment de marge de manoeuvre pour corriger et recadrer. Mais il n'est pas toujours possible de reculer suffisamment, même avec un grand angle...Alors les verticales ne sont pas toujours verticales. Il arrive que ce soit intéressant, cependant, ce genre de point de fuite.









Une autre difficulté est liée à la gamme des tonalités. L'intérieur est sombre et l'extérieur, au grand soleil, très lumineux. Comment éviter de boucher les ombres et de brûler les hautes lumières? Le mode HDR vient tout de suite à l'esprit. Alors sur trépied (ou même à main levée), j'enfile les clichés, à coup d'un stop de différence entre chaque. 3 ou 5 clichés par photos...ça ne coûte pas plus cher! Toutefois, de retour derrière l'écran d'ordi, j'ai beau tout essayer avec Lightroom, Photoshop et Photomatix, je trouve toujours le résultat un peu décevant. Et le temps que ça prend...c'est fou. Alors plus souvent qu'autrement je me rabat sur la performance de mon capteur. La gamme dynamique d'un capteur plein format comme celui du Nikon D4 ou D800 est impressionnante. En choisissant une exposition moyenne (le mode matriciel est utile ici), j'arrive à aller chercher suffisamment d'information en post production. Je termine la plupart du temps par le plug in Adjust de Topaz, qui ajoute un peu de punch à tout cela.








Et puis il y a l'angle de vue et la composition. Encore une fois, c'est le recul limité, l'accès autour du pont quelques fois difficile ou même impossible et les autos-motos-vélos qui passent sans arrêt qui compliquent les choses. Hum...un beau défi, c'est certain. Chose certaine, 5 ponts en une journée, il fallait pas chômer, mais que de plaisir!


jeudi 5 décembre 2013

Tourisme et architecture: photo d'intérieure à main levée

Bibliothèque publique de Boston.
Nikon D3s, à main levée, 1/40 s, ISO 1000, priorité ouverture, lentille Nikon 14-24 mm à 14 mm et f/4,5. Mesure de lumière en mode matriciel.

Lors de voyages de tourisme, où on déambule du matin au soir avec un sac à dos léger sans trop savoir vraiment ce qui nous attend, j'ai tendance à opter pour le strict minimum quand il est question du matériel photographique. Par le fait même, quand il est temps de traîner mon trépied, je deviens soudain un peu paresseux. Toutes les excuses sont bonnes: trop lourd, trop volumineux, pas certain que j'en aurai "réellement" de besoin...et encore moins sûr que ce sera permis.



Bibliothèque publique de Boston.
Nikon D3s, à main levée, 1/40 s, ISO 800, priorité vitesse, lentille Nikon 14-24 mm à 24 mm et f/4,5. Mesure de lumière en mode matriciel.


S'il est un domaine où le trépied est important, cependant, c'est bien celui de l'architecture, et tout particulièrement, celle d'intérieur! Le trépied permet de faciliter la composition (et de garder tant que faire se peut les verticales et les horizontales droites), de diminuer la vitesse afin de garder le ISO au plus bas malgré la faible lumière, de facilité la prise de HDR...et d'augmenter la netteté de l'image. Chacune de ces raisons, prise individuellement, serait suffisante pour traîner un bon trépied en tout temps! Mais que faire dans une bibliothèque où la lumière est faible, les trépieds interdits ou difficilement utilisables en raison de l'espace et du nombre de personnes circulant et que les détails architecturaux sont...écoeurants! Il faut faire des compromis... Pas de trépied, mais une panoplie de solutions, tout de même viables.

Bibliothèque publique de Boston.
Nikon D3s, à main levée, 1/50 s, ISO 1000, priorité ouverture, lentille Nikon 14-24 mm à 14 mm et f/4,5. Mesure de lumière en mode priorité centrale.
De un, il est avantageux d'utiliser un boîtier performant qui présente un bruit faible malgré les réglages de l'ISO dans les 800, 1600, voir même 3200. Un capteur plein format, comme celui du Nikon D4 (ou du D3s...son prédécesseur) font ici des miracles. Et c'est sans parler de la gamme dynamique très étendue qui permet d'aller chercher des détails dans les hautes et les basses lumières. De deux, utiliser le format RAW et non JPEG, afin de maximiser les possibilités de post-production (réduction du bruit avec logiciels, correction du contraste...). Troisièmement, une lentille lumineuse, genre f/2.8, permet aussi de maximiser l'entrée de lumière, au détriment de la profondeur de champ, bien entendu. Mais au moins, on a le choix, si on veut. Et puis il y a la prise en main. Une bonne prise, solide, où l'on garde son souffle au moment de déclencher et où l'index déclencheur roule sur le bouton plutôt que de descendre et engendrer un mouvement excessif. Une prise où la main qui se pose sur la lentille la soutient complètement par dessous alors que le coude est appuyé sur l'abdomen. L'oeilleton est quant à lui bien collé contre l'oeil (au risque de beurrer le viseur...). S'appuyer sur un mur, sur quelqu'un, se coucher par terre (!) permet enfin d'augmenter la qualité des résultats, c'est indéniable. Bref, on découvre un trésor d'architecture intérieure alors que l'on est sans trépied? Pas de panique. On trouve des solutions et on saisit le moment...Clic Clic...Oups...c'est une bibliothèque. Shhhhhht.

Bibliothèque publique de Boston.
Nikon D3s, à main levée, 1/13 s, ISO 800, priorité ouverture, lentille Nikon 14-24 mm à 14 mm et f/5. Mesure de lumière en mode matriciel.

Ah! oui. Et les hdr? Ben, c'est possible, même à main levée! On met la caméra en mode manuel ou priorité à l'ouverture. On règle le moteur à la cadence la plus rapide et la fonction de "bracketing" de façon à capter de 3 à 5 images séparées par au moins un stop de lumière. Au pire, il faudra réaligner quelques images en post. Alors clic, clic, clic, clic, clic... Oups, c'est vrai, c'est silence dans une bibliothèque. Et la fonction "quiet" sur le boîtier? Et bien, ça aide un peu...mais, pas tant.







samedi 26 octobre 2013

Voitures Anciennes de Compton_2013

Nikon D4, ISO 400, 1/100 s, lentille Nikon 70-200 f/2.8 à 100 mm et f/5.0
Depuis quelques années déjà, j'ai le plaisir d'aller photographier quelques belles d'autrefois dans le village de Compton, dans les Cantons-de-l'Est, lors de l'exposition annuelle des Voitures Anciennes de Compton. Sylvain Veilleux, Danielle Robinet et leur gang d'amis tous aussi passionnés les uns que les autres organisent cette exposition qui connaît un succès grandissant. Tellement, que l'an prochain, ils se demandent où ils vont pouvoir mettre toutes les voitures...


Nikon D800, ISO 100, 1/30 s, lentille Nikon 14-24 mm f/2.8 à 14 mm et f/5.6







Pour ma part, la journée est divisée en deux: le matin, je me promène entre les voitures (et les gens...) afin de prendre quelques clichés plus informels, et l'après-midi, je prends les photos plus officielles qui serviront à garnir le calendrier de l'année suivante.












Nikon D800, ISO100, 1/320 s, lentille Nikon 24-70  f/2.8 à 32 mm et f/8.0
Les défis photographiques, tout comme les sujets photogéniques, sont nombreux. Bref, tout pour me plaire! Parmi les défis, imaginez photographier une auto tout en courbe et en surfaces réfléchissantes sans se voir dans les pare-chocs, créer des réflexions désagréables et gérer une lumière naturelle qui ne coopère pas toujours (soleil éblouissant mal placé, gros nuages qui font soudainement place au soleil...). Il faut faire parfois des acrobaties pour gérer le tout...et ça, c'est sans parler des problèmes de composition, car les automobiles sont stationnées très près les unes des autres. Il est certain qu'en vertu de tous ces problèmes, le matin est surtout consacré aux prises de vues rapprochées, aux détails...et ce, sans flash, la plupart du temps, car il n'y a ni place pour installer le tout ni temps pour ce faire. Bref, c'est parfois juché sur une table ou couché par terre que je me retrouve à prendre quelques photos...



Immédiatement après le dîner, je trouve un bon emplacement et je monte quelques flashs portatifs sur des trépieds (généralement trois) qui me serviront à photographier toutes les voitures qui seront choisies pour figurer dans les pages du calendrier. J'ai bien essayé avec différents parapluies, boîtes de lumière ou réflecteurs, mais plus souvent qu'autrement, le vent se mettait de la partie et rendait l'aventure périlleuse pour les automobiles et mon équipement. Et ça, c'est sans compter le fait que j'ai à déplacer le tout pour positionner l'auto et ensuite tout enlever pour que l'auto puisse repartir. Donc, pas question d'ancrer les trépieds avec des câbles reliés à des piquets ou même des sacs de sables trop lourds à déplacer sans tout enlever, l'un après l'autre. Bref, le manque de place et de temps me forcent donc à n'utiliser que des flashs portatifs sans aucun autre artifice. Pas idéal. Toutefois, en positionnant le tout afin que la lumière effleure la carrosserie plutôt qu'elle ne la frappe de plein fouet, j'arrive à faire de quoi. Bon, ce n'est pas un studio de style cyclorama avec la puissance de flashs de studio, mais c'est suffisant pour faire ressortir la voiture du décor.



Nikon D800, ISO100, 1/200 s, lentille Nikon 24-70  f/2.8 à 27 mm et f/8.0. Trois flashs portatifs Nikon SB900, 910 et 800 déclenchés par des Pocket Wizard Mini TT1 et TT5.

Nikon D800, ISO160, 1/320 s, lentille Nikon 24-70  f/2.8 à 24 mm et f/8.0. Trois flashs portatifs Nikon SB900, 910 et 800 déclenchés par des Pocket Wizard Mini TT1 et TT5.

Somme toute, d'avoir à gérer les difficultés propres à la photographie de chaque auto occupe tout mon intellect!!!! Pendant une journée...je ne pense à rien d'autre qu'à la lumière, la composition...et j'en oublie même parfois de boire ou de manger. Et puis...il y a les heures Photoshop à enlever ces tâches que l'on avait pas vu sur la carrosserie ou ce moustique écrasé dans le pare-brise... Bref, des heures de plaisir!

Nikon D800, ISO100, 1/60 s, lentille Nikon 24-70  f/2.8 à 35 mm et f/5.6.


mardi 24 septembre 2013

Jeux du Canada: de l'action de haut calibre

 Les jeux du Canada 2013 se sont tenus dans ma cour arrière, cet été. Impossible de rater l'occasion! Voici quelques unes des photos et quelques commentaires...

AVIRON
Nikon D4, 1/1000 s, ISO 400, exposition manuelle en mode matriciel, lentille Nikon 300 mm f/2.8 avec doubleur TC-17 E II (équivalent d'environ 500 mm), f/8,0 supporté avec un monopied Manfrotto

Aviron. Difficile de prendre de bonnes photos de la rive. Tout est trop loin. C'est donc installé sur le ponton d'un officiel que je suivais les courses. J'aime bien l'expression des membres de cette équipe du Nouveau-Brunswick qui vient de franchir la ligne d'arrivée.

VÉLO DE MONTAGNE
Nikon D4, 1/1000 s, ISO 100, exposition manuelle en mode priorité centrale, lentille Nikon 70-200 mm f/2.8  réglé à 100 mm, f/5,0 , à main levée
Vélo de montagne. Le parcours du mont Bellevue était superbe et la course spectaculaire. Cette boucle, tracée sur une butte, était probablement le meilleur endroit pour capter les cyclistes en pleine action. J'étais près et l'angle du vélo rend l'image plus dynamique.

TRIATHLONNikon D4, 1/2000 s, ISO 500, exposition manuelle en mode matriciel, lentille Nikon 70-200 mm f/2.8 réglée à 200 mm, f/5,0
Triathlon. Le parcours du triathlon, tenu à la pointe Merry du lac Memphrémagog, demandait aux photographes de courir littéralement d'un point à l'autre afin de suivre la course. Pas facile quand il y a des barrières et des interdictions partout. Une vitesse de 1/2000 a permis de figer les gouttelettes d'eau, ce qui ajoute à l'intérêt de cet image, je crois.

SAUT EN LONGUEUR
Nikon D4, 1/1600 s, ISO 200, exposition manuelle en mode matriciel, lentille Nikon 70-200 mm f/2.8 réglée à 200 mm et  f/4,5, à main levée
Saut en longueur. Rien de tel que d'être près de l'action! Bien que la plupart des photos de la journée aient été réalisées avec une lentille de 400 mm f/2,8, j'ai choisi de m'approcher afin de changer le style de photo et surtout d'isoler le sauteur sur un ciel dégagé. Il décolle...

VÉLO DE ROUTE
Nikon D4, 1/1600 s, ISO 500, exposition manuelle en mode priorité centrale, lentille Nikon 70-200 mm f/2.8  réglée à 200 mm avec doubleur TC-20 E II (équivalent d'environ 400 mm), f/5,6 

Vélo de route. Le contre la montre permettait d'être tout près des cyclistes. Si, lors de la descente, les vitesses rendaient la prise de vue plus difficile, les montées, quant à elles, offraient plus de latitude et surtout, des expressions du visage intéressantes. Intense...

SAUT EN HAUTEUR
Nikon D4, 1/1600 s, ISO 640, exposition manuelle en mode matriciel, lentille Nikon 400 mm f/2.8 réglée à  f/4,0 supporté avec un monopied Manfrotto et un gimbal Jobu Design
Saut en hauteur. Agenouillé, avec le 400 mm f/2,8, j'ai réussi à isolé l'athlète de l'arrière-plan, ce qui contribue à l'intérêt de l'image. Son regard et sa position, juste au dessus de la barre, complètent le tout.

CANOË-KAYAK (C1)
Nikon D4, 1/1600 s, ISO 1000, exposition manuelle en mode matriciel, lentille Nikon 500 mm f/4  réglée à f/6,3, supporté avec un monopied Manfrotto et un gimbal Jobu Design
Canoë-kayak. De deux choses l'une. Soit que je me positionnais sur la rive, loin des athlètes mais en ligne directe avec l'arrivée ou je flottais au gré des vagues dans une chaloupe pleine d'eau... Cette photo a été prise de la chaloupe. Pas facile de faire la mise au point quand tout bouge...